Quatre ans après sa création, les demandes d'assistance de personnes en situation d'exclusion sociale connaissent une forte hausse, illustrant un réel besoin d'accompagnement dans l'accès aux droits.
I.J.E. contribue à favoriser leur intégration juridique en leur apportant informations et conseils juridiques sur les droits et procédures en cours, en accompagnant physiquement dans les démarches administratives.
Madame D, travaille comme femme de ménage sans titre de séjour depuis quelques années. Du jour au lendemain son employeur la met à la porte.
C’est le jour de son entretien préalable qu’elle a connaissance de la faute qui lui est reprochée, en même temps qu’elle reçoit en main propre sa lettre de licenciement et le solde de tout compte…
Désespérée, désormais sans emploi, elle s’est rapprochée de notre association pour connaître ses droits.
>>A lire, page 21 dans le Magazine Diasporas News, magazine généraliste afro-caribéen.
Notre association n’acceptant pas ce déni de droits au travail des immigrés sans-papiers, voici pour ma part, quelques conseils pratiques pour aider ces personnes fragilisées par leur statut de sans- papiers à faire valoir leurs droits.
Monsieur F, travaille depuis 8 ans dans la restauration. Il est régulièrement déclaré par son employeur ; il s’acquitte de ses charges sociales et de ses impôts. Mais il est déclaré sous le nom de son frère duquel il a utilisé les papiers. Peut-il être régularisé?
Parler de violences conjugales à l’occasion de la journée internationale de la femme le 8 mars n’a rien de nouveau.
C’est un grand classique. Mais cette question restera d’actualité tant que les violences n’auront pas cessé.
Au premier abord le paradis et l’enfer sont des antonymes.
Concepts présents dans presque toutes les religions, le paradis est opposé à l’enfer.
Pourtant ces mots ont un sens particulier pour l’immigré. Ils sont entrés dans le vocabulaire usuel pour décrire la même réalité.
Lisez l'article de Cécile Dimouamoua dans le dernier Diasporas-News de janvier 2011.
En termes juridiques, le squatter est une personne qui occupe illicitement un logement vacant et s’y maintient par la force. C’est un occupant sans droit ni titre dont l’expulsion oblige souvent le bailleur à recourir à des solutions aussi bien pénales que civiles pour libérer les locaux.
La situation du sans-papiers en France aujourd’hui est pour le moins comparable. En effet, le sans-papiers est un étranger présent sur le territoire français tout en étant dépourvu de titre de séjour. La situation irrégulière intervient, comme on le sait, de plusieurs façons :
- après une entrée clandestine sur le territoire national français;
- du fait que l’étranger demeure sur le territoire français après l’expiration
de la durée de validité de son visa ;
- dans le cas d’une personne née de parents immigrés, dont la demande de naturalisation n’a pas été effectuée à l’acquisition de la majorité légale…
Dans tous les cas l’expulsion du sans-papiers oblige l’Etat à rechercher les solutions pour « libérer la France ».
Toutefois, bien que sans droit ni titre, le squatter ou même le sans-papiers disposent de quelques droits et garanties qui leurs sont reconnus...
>>A lire, page 20-21 dans le Magazine Diasporas News, magazine généraliste afro-caribéen.