Lisez l'article de Cécile Dimouamoua dans le dernier Diasporas-News de janvier 2011.
En termes juridiques, le squatter est une personne qui occupe illicitement un logement vacant et s’y maintient par la force. C’est un occupant sans droit ni titre dont l’expulsion oblige souvent le bailleur à recourir à des solutions aussi bien pénales que civiles pour libérer les locaux.
La situation du sans-papiers en France aujourd’hui est pour le moins comparable. En effet, le sans-papiers est un étranger présent sur le territoire français tout en étant dépourvu de titre de séjour. La situation irrégulière intervient, comme on le sait, de plusieurs façons :
- après une entrée clandestine sur le territoire national français;
- du fait que l’étranger demeure sur le territoire français après l’expiration
de la durée de validité de son visa ;
- dans le cas d’une personne née de parents immigrés, dont la demande de naturalisation n’a pas été effectuée à l’acquisition de la majorité légale…
Dans tous les cas l’expulsion du sans-papiers oblige l’Etat à rechercher les solutions pour « libérer la France ».
Toutefois, bien que sans droit ni titre, le squatter ou même le sans-papiers disposent de quelques droits et garanties qui leurs sont reconnus...
>>A lire, page 20-21 dans le Magazine Diasporas News, magazine généraliste afro-caribéen.